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theme 4 Adapter les modèles socioéconomiques des associations aux mutations



En débat : bon nombre d’associations disposent d’un socle important de financements publics qui garantit leur équilibre. Le rôle des communes est essentiel et de manière souvent plus spécifique, celui des autres collectivités l’est également. La Région Centre-Val de Loire se distingue des autres par son implication historique au travers de son dispositif CAP’Asso ainsi que par une forte reconnaissance des actions associatives dans ses différentes politiques publiques.

Pour autant, nous assistons à une évolution du modèle socioéconomique des associations dans lequel la part de financement public tend à diminuer, celle du financement participatif faiblement augmenter et par conséquence, le coût des tarifications des activités augmenter. Ces changements interrogent l’équilibre, parfois fragile des associations. Mieux connaître ce modèle en Région Centre-Val de Loire, anticiper le risque d’un affaiblissement des capacités des collectivités et d’un recul des financements d’Etat (comme ce fut le cas avec la disparition des emplois jeunes puis la réduction des emplois aidés), promouvoir d’autres ressources financières comme le financement participatif, encourager les engagements de plus long terme, valoriser l’intervention du bénévolat, les voies à étudier sont nombreuses. Le dialogue entre les différentes composantes de l’intervention publique sera essentiel.


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  • L’enjeu de la consolidation et de la professionnalisation de l’emploi associatif doit être mis en lien avec celui de l’adaptation des modèles socioéconomiques très divers et parfois fragiles des associations employeuses, en particulier des petites et moyennes associations. Ce constat renforce l’intérêt de développer, au-delà d’un soutien public nécessaire au fonctionnement de nombreuses associations, plusieurs types de réponse dans les territoires, comme les démarches de mutualisation de la fonction employeur et de certains emplois par la création notamment de groupements d’employeurs.

De nombreuses associations font face actuellement à d’importantes contraintes financières, en raison notamment de l’instabilité et de la réduction des financements publics ainsi que de la mise en concurrence de certaines de leurs activités. Cette réflexion amène à s’interroger sur des sujets tels que le financement de l’utilité sociale, l’accès des associations à la commande publique, la délégation de service public, les financements privés (sponsors, mécénat, fondation…), la participation de l’utilisateur, le montant de la cotisation…

La structure financière des associations varie également fortement selon les secteurs d’activité et leurs situations particulières, notamment si elles sont employeuses ou non.

Selon les travaux nationaux de Viviane Tchernonog, chercheure au CNRS, on peut distinguer quatre grandes catégories de ressources financières associatives : les cotisations des usagers, les dons et le mécénat, les recettes d’activité privées et publiques (commandes publiques), et les subventions publiques.

Dans un contexte général de mutations multiples, pour mettre en œuvre leur projet associatif dans la durée, et conserver la liberté et la capacité d’innovation qui les caractérisent, les associations ont besoin de ressources pérennes, de maîtriser leurs charges, de s’organiser en interne et de développer des partenariats externes stables, qu’ils soient publics et/ou privés.


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