Retour sur la journée

Vous trouverez sur cette page, 1- les replays, 2- les documents de présentation, 3- les ressources et 4- les synthèses des ateliers.

1- Les replays :

Trouvez ci dessous les premiers replays des Assises régionales de la Vie Associative.














2- Les documents de présentation :



Lire la présentation des Assises

Cette présentation contient les diapos des zoom sur la Charte d'engagements réciproques et du Panorama de la vie associative


3- Les ressources :



4- Les synthèses des ateliers :


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> Les constats : des difficultés :

  • Disponibilité réduite surtout pour les actifs, d’où une surreprésentation des retraités parmi les bénévoles, retraités eux-mêmes plus investis que dans le passé dans des activités pour eux-mêmes et avec leurs petits-enfants.
  • La pression s’opère toujours sur les mêmes personnes, ce qui entraîne fatigue, voire « burn out militant ».
  • Difficulté pour les plus jeunes de trouver confiance et légitimité.
  • Mobilités géographiques en augmentation pour tous.

> Les constats : des besoins :

  • Faciliter la participation des actifs
  • Faire venir des jeunes
  • Libérer du temps et de la charge mentale liée aux contraintes administratives et à la responsabilité juridique.
  • S’inscrire dans un réseau éco système de proximité, condition de survie des associations.

> Des priorités et des propositions d’actions :

  • Priorité 1 : Reconnaissance de l’engagement dans le droit du travail
    • Aller plus loin que les autorisations d’absence prévues par la loi citoyenneté de 2017 ? et créer un statut juridique de l’engagé (inspiré par exemple sur le modèle du délégué syndicale ou des pompiers volontaires)
    • Faire vivre le compte engagement citoyen (CEC), accompagner les bénévoles dans la valorisation de leurs compétences

  • Priorité 2 : Souplesse temporelle et géographique
    • Alléger les statuts des associations, au profit d’un règlement intérieur plus détaillé, qui sera plus facile à modifier.
      • Réduire les temps de mandat,
      • Faire définir à chacun sa capacité d’engagement et définir les rôles en conséquence
      • Composer des duos de référents, et dispatcher des missions ponctuelles
    • Utiliser le numérique à bon escient :
      • Crééer des groupes de messagerie instantanée pour faciliter la prise de décision rapide sur des points précis.
      • Former aux applications de gestion associative
      • Utiliser la visio conférence pour certaines réunions de coordination, au côté des réunions en présentielle pour traiter les questions de fond.

  • Priorité 3 : Éduquer à l’engagement
    • Récompenser des micro-projets créés par des jeunes en milieu scolaire ou associatif
    • Faire intervenir des bénévoles dans les programmes d’Education Morale et Civique (EMC)

  • Priorité 4 : Développer des outils coopératifs
    • Créer des associations « gare centrale » qui prendraient en charge l’aspect administratif de collectifs informels (outillage, portage d’agrément, délégations diverses…)

Et dans l’idéal : une réduction du temps de travail !

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> Les constats des difficultés :
  • Bénévole n’est pas un métier mais demande des compétences
  • Manque de bénévoles (de gouvernance et d’action) et de temps
  • Difficulté pour une asso de trouver:
    • la bonne information
    • le bon interlocuteur, près de chez soi
  • Besoin d’être rassuré / accompagné sur diverses thématiques/sujets (juridique, projet asso, emploi, financement, communication, responsabilité, etc.)
  • Besoin de référents humains (et non plateformes), avec une garantie de qualité
  • Besoin de s’adapter aux besoins de chaque asso, en fonction de ses spécificités (taille, secteur d’activité…)
  • Se faire connaître en tant qu’acteur de l’appui
  • Comment instaurer la confiance et le dialogue entre assos et CT (meilleure connaissance des rôles et contraintes de chacun)
  • Besoin de former et d’informer les élus et les agents

> Dans l'idéal :
  • Un interlocuteur
    • Unique et neutre
    • De proximité / maillage (1 maison des assos dans chaque commune)
    • Visible (cartographie / annuaire)
    • Formé / compétent
    • Disponible aux horaires des bénévoles
    • Accès gratuit
  • Des informations :
    • Accessibles
    • Actualisées / au bon moment
    • Plateforme unique
  • Des bénévoles :
    • Nouveaux / investis
    • Valorisés
    • Ayant plus de temps
    • Formés
  • Un réseau des acteurs de l’appui :
    • Mutualisation
    • Echanges / rencontres

> Des solutions concrètes :
  • Maillage plus important
    • Répertoire exhaustif des structures existantes (carto)
  • Un guichet unique au sein de chaque collectivité, avec plusieurs référents pour permettre un relai et étoffer l’amplitude horaire d’accueil
  • Former :
    • Les référents de proximité
    • Les élus
    • Les accompagnateurs
  • Outiller les acteurs
    • Outils adaptés aux besoins des assos
  • Créer un réseau avec connaissance et reconnaissance des acteurs
  • Aller à la rencontre des associations (collectivités)
  • Communication : relai des communes / relai sur le site JeVeuxAider / relai via Greffe des associations / financement des acteurs labellisés pour cette communication

> Des pratiques inspirantes :
  • Guid'Asso, Réseau national d'appui


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> Les constats : des difficultés :
  • Liées à la constitution des fonds propres, à la trésorerie, aux financements pour l’investissement.
  • Liées aux financements publics :
    • Appel à projet/d’offre pas forcement en lien avec le projet associatif (Le financement au projet (=> les limites) qui entraine souvent une dispersion et une augmentation des activités (faux-ami).
    • Lourdeur administrative.
      • Tensions entre les financements publics ou privés et les initiatives associatives.
      • Questionnement sur la pérennisation des financements de fonctionnement et de la pérennisation des actions et des emplois (précarité des emplois, difficile de suivre les conventions collectives / suivre les évolutions des grilles de salaire).
  • Liées à la dépendance des financements publics (exemple : comment penser autrement que financements publics lorsqu’il s’agit de projets en faveur de la citoyenneté).
  • Liées à la fonction employeur.
  • Liées au recrutement des bénévoles.
  • Liées à la communication, à la valorisation du projet.
  • Liées à la diversification des ressources financières et au recours aux différents dispositifs.
    • La relation avec les acteurs publics : demande une vraie compétence / expertise.
  • Liées à la recherche et au maintien des financements privés.

Modèles économiques fragiles, peu pérennes, alors que les besoins sont durables.

> Les constats : des besoins :
  • Professionnaliser la recherche de financements privés.
  • Innover en termes de projet.
  • Diversifier les ressources (hybridation des ressources).
  • Pérenniser et rendre attractif les emplois malgré le contexte mouvant (dispositifs, élus).
  • Former les élus dirigeants bénévoles.
  • Avoir un schéma de développement, définir un projet associatif.
  • Développer des alliances et des partenariats.
  • Reconnaitre le bénévolat (salariés obligés de poser des congés, cas FCPE).
  • Sensibiliser les salariés des entreprises classiques à l’ESS (RSE).
  • Professionnaliser la gestion en ressource humaine.
  • Impliquer les collectivités dans le cofinancement des emplois.

> Dans l’idéal :
  • Financer par la BPI l’innovation sociale et le secteur associatif.
  • Mutualiser les emplois (réduction des coûts et emploi stable).
  • Augmenter les financements publics.
  • Avoir une solidarité financière entre les associations, notamment en termes de trésorerie.
  • Avoir une caisse de péréquation pour les fonds européens, système de trésorerie solidaire.
  • Pouvoir présenter des budgets prévisionnels excédentaires et non systématiquement à l’équilibre.
  • Être aidé pour évaluer son impact social et le partager avec ses pairs = autres associations, pour sortir d’une pure logique de gestion (regard extérieur vu du terrain).
  • Avoir une intermédiation et/ou mutualisation régionale pour faciliter le mécénat d’entreprises (valoriser effet action de l’association sur l’attractivité du territoire pour les salariés / retour positif pour l’entreprise / exemple du sport à Chartres, impulsé par le Maire ?).
  • Avoir des financements pluriannuels, plus réguliers et qui respectent la trésorerie des associations (versement pendant la réalisation).
    • Sortir de la logique d’amorçage.
    • Soutenir la pérennisation de l’existant, en reconnaitre la valeur et ne pas être que sur l’innovation.
    • Faire et regarder le bilan de l’impact social, et pas que financier.
  • Rapprocher l’économie classique et sociale.
    • Animer et fluidifier les échanges entre les différentes familles de l’ESS, mutuelles, banques, entreprises.
  • Développer le mécénat de compétence pour capter notamment des multi compétences de personnes en fin de carrière (ex banque) – porte d’entrée GRH et RSE.
  • Développer le tutorat et le mentorat / appui RH.
  • Reconnaitre le bénévolat : avoir 1 ou 2 jours par mois de libre (salarié) en tant que bénévole, pour agir.
  • Co construire une politique de financement pérenne et ambitieuse, avec les cofinancements (partage de compétences).
  • Reconnaitre le secteur associatif (Ministère) (le travail des salariés et bénévoles) et restaurer le lien de confiance.
  • Accompagner les associations employeuses.
  • Soutenir l’intérêt général et sortir de la logique libérale qui est omniprésente dans la société, y compris dans le management.
  • Soutenir exceptionnellement les associations en cas de passages difficiles (ex : baisse des cotisations / adhérents).
  • Rémunérer correctement les salariés afin d’éviter le turn over.

> Des solutions concrètes :
  • Créer une caisse de péréquation.
  • Pouvoir présenter des BP excédentaires.
  • Utiliser la plateforme participative Efferve’sens et les outils financiers de France Active.
  • Mettre en place une pépinière d’appui à l’élaboration d’un modèle économique dès la création, ou avant la création de l’asso (idéal ou concret ?).
  • Utiliser les outils financiers pour faire face à une baisse de recettes ou d’activité.
  • Rendre plus lisibles les dispositifs d’information et d’appui aux associations à toutes les échelles (F Active, DLA, Guid’Asso => un des objectifs principaux de la mise en place de ce projet).
  • Mettre en place une plateforme de gestion portée par l’Etat, d’un portail numérique central de toutes les ressources utiles à la vie associative, avec des outils.
  • Développer des Social business plan.

Des témoignages inspirants :
  • Fracama : travailler sur l’objet social et sur comment travailler avec les salariés => RSE (responsabilité sociétale des entreprises).
Interroger le projet associatif tous les 3 ans et identifier les ressources qui vont derrière => avoir un équilibre entre activités rentables et non rentables (mais intrinsèques au projet associatif).

  • France Active : le projet stratégique est la basse, si l’association ne sait pas où elle veut aller, difficile de proposer les bons outils ou solutions de financement.


  • Famille rurales CVL : ré interroger l’utilité sociale, la ruralité et les valeurs de l’association afin d’avoir une offre de formations en adéquation avec les besoins du terrain et les spécificités de l’association => plus cohérent et viable financièrement.

  • Id 37 : avoir une stratégie économique :
    • Avoir des relations très fines avec les acteurs du privé et du public.
    • Diversifier ses ressources financières.
    • Savoir s’adapter aux changements politiques qui entrainent des changements de dispositifs et de priorités.


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À l’heure où l’action publique est en pleine mutation, les principes de la charte d’engagements réciproques méritent d’être largement diffusés et appropriés. Partout, à tous les échelons territoriaux et dans tous les domaines de politiques publiques, des chartes adaptées au contexte et aux enjeux peuvent être signées, à l’initiative des acteurs concernés.
Démarches volontaires et pro-actives, s’inspirant du socle de principes énoncés dans la charte nationale, ces chartes locales ou sectorielles sont un bon moyen de renforcer le dialogue et la confiance entre les acteurs qui font l’action publique. Elles témoignent d’une nouvelle manière de penser et de rendre des services au public, plus proche des citoyens et de leurs besoins.

> Les constats
  • La charte peut être un outil de participation à la vie de la cité et un outil de communication
  • Nécessité d’une volonté politique. Comment donner l'envie aux élus ? Faut-il associer l'ensemble des élus à la démarche ?
  • Provoquer la proximité : avoir « un RDV » avec les associations.
  • Comment positionner la charte ? un aboutissement, un point de départ ?
  • Point de vigilance : le temps à y accorder !


Pratiques inspirantes

  • 1. Commune de Petite Ile (Ile de la Réunion) M. Olivier FORT – adjoint au maire
Petite île : commune de 14000 habitants
  • Point de départ : professionnaliser le tissu associatif mais aussi professionnaliser les agents.
Constats : l’ingérence était une des difficultés identifiées auprès des associations
La mise à jour des interlocuteurs des associations est une première étape.
Les associations qui viennent vers la commune sont le plus souvent celles qui n'ont pas de problème
  • Difficulté principale : trouver la méthode, le processus
Quel processus / Quelle méthode à l’échelle d’une ville ?
-> Utilisation de la Charte existante au niveau départemental (cliquer ici pour la consulter)
  • Préalable : être attentif à la liberté associative pour maintenir la confiance entre la collectivité et les associations
  • Facteurs clés de succès : une démarche « Gagnant-gagnant » + confiance
  • Objectif : Apporter un plus au tissu associatif
  • Ex : Communication sur les actions associatives mise en valeur, permettre aux associations d’avoir de nouveaux adhérents (ex : Sport / Santé)
Mise en place d’espaces d'échanges / de concertation Assises/ Comité Local Vie Associative
Volonté d'accompagnement et de résolution des problèmes des associations.
Relation étroite avec les élus identifier les problématiques et apporter les réponses
L'essentiel des associations ont adhéré à la démarche.
  • Plus-value : dynamique associative qui permet de fidéliser les habitants sur le territoire et de rendre le territoire attractif
  • Méthodologie : Réunions et groupes de travail
  • Temporalité : Plusieurs mois

  • 2. Agglomération Guingamp Paimpol (département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne)
Mme Stéphanie OMNÈS - Chargée de mission Vie associative et Mobilisation citoyenne
M. Yannik BIGOUIN – Délégué régional, Le Mouvement associatif de Bretagne
Dynamique de faire ensemble
  • Méthode :
1. Une charte avec Le Mouvement associatif de Bretagne, une charte en direction des associations
2. Assise locales
Enjeu: Sortir d'une logique de guichet et pouvoir accompagner les associations

Trouvez sur le lien ci-dessous la présentation du témoignage des acteur·rice·s de la charte de Guingamp Paimpol.
diaporama_charte_agglo_Guingamp_Paimpol_1.pdf (0.7MB)
Création d'un comité local de la vie associative, pensé à une échelle humaine

Des solutions concrètes
  • Sensibiliser les élus : un webinaire pour faire connaître la charte régionale et des exemples de déclinaison
  • Former les agents (avec les têtes de réseau ?)  réponse facile à mettre en œuvre et qualitative
  • Construire un argumentaire pour les agents publics
  • Proposer la création d'un comité local à la vie associative pour évaluer l'application d’une charte territoriale
  • Organiser l’échange de pratiques entre les collectivités
  • Envoi de la Charte régionale par le Conseil régional
  • Accompagner les collectivités territoriales dans cette démarche de déclinaison d’une charte (via guid'asso ? un tiers ?)
  • Créer un réseau d'élus/d'agents à la vie associative (en s’appuyant sur la Charte et Guid'asso

Dans l’idéal

  • Ecosystème : une charte de l'ordre statutaire (ce que chacun peut apporter à l'écosystème). Ce n'est pas le lieu de revendiquer un attendu de l'autre ou des autres
  • Coopérer : Ne pas enfermer le travail dans des réunions (contraintes d'espace et de temps) mais permettre la collaboration asynchrone
  • Vouloir : Faire émerger une volonté sincère de créer un commun pour le monde associatif. Assos / Elus/ Etat
  • Envisager des chartes regroupant les associations qui œuvrent dans le même champ d’activité (ex : une charte des associations dans le champ du Handicap et l'Isolement)
  • Prendre le temps pour construire la confiance
  • Coopération en tripartite. Penser en transversalité.
  • Accepter la temporalité nécessaire pour avoir une charte « gagnant-gagnant »


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> Les constats
  • → Par où commencer ?
  • Difficulté à dégager du temps pour questionner sur le sujet.
  • Mobiliser le CA pour que ce soit un sujet essentiel.
  • Prioriser les actions.
→ Argumenter sans braquer – ne pas culpabiliser
  • Multiplicité des difficultés liées au contexte (Covid, Ukraine, …).
→ Difficultés à financer des actions
  • Manque d’ingénierie + on ne sait pas qu’il y a des ressources.
→ Impossibilité d’agir sur les locaux municipaux
  • Sentiment que la sensibilisation n’a pas d’impacts.
  • Difficulté à mettre en place des moments conviviaux respectueux de la transition écologique.
  • Multiplicité des contraintes pour passer à l’action.
→ Valoriser les actions pour avoir une image positive.

Dans l’idéal
  • Pas de contraintes financières.
  • Chacun est éduqué et agit en conséquence.
  • Les associations sont accompagnées sur ces questions.
  • Des moyens humains spécifiques sont dédiés.
  • Il y a eu une prise de conscience collective qui a levé les freins au sein des CA d’assos, des collectivités, il n’y a plus qu’à agir.
  • La transition écologique est partout dans tous les projets et actions des associations.
  • La transition écologique permet de refaire société de re-questionner l’ensemble de nos fonctionnements, elle évite une rupture au sein de la société pour retrouver une nouvelle culture commune.

→ Les associations sont expertes en matière de transition écologique.
→ L’impact écologique de chaque décision est pris en compte.
→ Il n’y a plus de voitures sur le parking, tout le monde est en vélo ou en moyen de transport
→ Tout le monde peut manger bio, local, en circuit court.
→ Personne ne remet en question les rapports du GIEC

Des solutions concrètes
  • Une volonté publique, un travail législatif.
  • Obtenir les moyens financiers adéquats.
  • Mettre en place des temps de formations, d’échanges à destination de tous pour partager les enjeux, les regards, les idées, les solutions, s’approprier ensemble ces enjeux et y remédier + un DLA transition éco.
  • Avoir des contacts locaux pour une alimentation durable lors des moments conviviaux associatifs pour vivre pleinement la transition écologique avec plaisir.
  • Avoir des contacts locaux d’entreprises qui proposent des installations techniques durables et qui sont fiables avec un réel objectif d’intérêt général et pas que lucratif.
  • Créer un réseau de partage des solutions que les uns et les autres ont pu trouver.

Pratiques inspirantes
→ Eco- lieu La Filerie
  • Partager en confiance sans nécessairement être expert.
  • Se regrouper, faire ensemble avec les personnes et collectifs qui souhaitent agir et ne le peuvent pas à leur échelle.
  • Faire vivre la transition écologique plutôt qu’avoir ou porter de grands discours.
  • Donner envie aux gens de participer.
  • Apporter des solutions pratiques à la transition écologique.

→ Eco- label européen tourisme
  • Eco-label européen → labels locaux plus accessibles (clé verte)
  • Faire un diagnostic aidé par des partenaires pour avoir des objectifs modestes et réalisables échelonnés dans le temps.
  • Avoir une méthodologie de travail
  • Fiches pratiques


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Quels leviers pour favoriser l’inclusion et l’égalité au sein des associations ?

> Les constats : des difficultés
  • Difficulté à « situer » le sujet : ne sait pas par quelle entrée prendre le sujet (gouvernance, actions, communication, engagement bénévoles…)
  • Manque de moyens (temps, financier, humain) pour mieux le prendre en compte dans les projets d’association
  • Un sujet complexe et en constante évolution et questionnement : manque d’informations, de connaissances sur les questions d’égalité et d’inclusivité
  • Nécessité d’objectiver : quels chiffres sur l’égalité et l’inclusivité au sein des associations en région ? Gouvernance, public, membres et bénévoles ?
  • La force de l’habitude : « on fait comme on sait faire »
  • S’interroger sur nos manières de faire peut engendrer des remises en question professionnelle et personnelle qu’il faut être prêt à entendre et à appliquer
  • Difficulté à aller au-delà des personnes déjà convaincues
  • Manque de confiance en soi des femmes > n’osent pas aller sur des postes à responsabilités (présidence ou direction d’association)
  • Pour une petite structure avec un effectif réduit, ces questions ne sont pas forcément prioritaires.
  • Le fonctionnement pyramidale, souvent encore présent dans les associations, à tendance à freiner la parole de la base

> Les constats : des besoins
  • De l’information, de la sensibilisation, de la formation pour mieux situer le sujet et les possibilités d’action
  • Des ressources et des outils pour accompagner, donner des idées
  • Pouvoir et savoir accueillir toute personne (équipe salariée, bénévoles, adhérent·es, public…) quel que soit son handicap, son genre,…
  • Il n’existe pas, ou le public n’a pas connaissance, de structures de références pouvant accompagner les associations dans cette démarche.
  • Même constat pour les propositions de formations.
  • Les participants s’accordent pour dire que les enjeux et si important que l’action des actions ne peut pas être suffisante : il faudrait que dès aujourd’hui, l’éducation nationale promeuvent ces sujets.
  • Des espaces de dialogues et d’échanges pour mieux (faire) connaître les bonnes pratiques
  • Mettre en avant la plus-value plus que les contraintes > plus d’inclusivité et d’égalité pour
    • Un meilleur vivre-ensemble
    • De nouveaux·elles bénévoles
    • Un projet d’association qui parle au plus grand nombre et dans lequel plus de personnes se retrouvent et s’identifient

> Des pratiques inspirantes
  • Un programme de mentorat pour contribuer à augmenter l’accessibilité des femmes à des postes à responsabilités
  • La signature d’un accord sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes pour les salarié·es
  • Une action co-construite avec des adhérent·es en situation de handicap
  • Repenser sa communication en s’assurant d’une représentativité de toutes et tous
  • L’utilisation de l’écriture égalitaire (mots épicènes, double inflexion…) pour s’adresser au plus grand nombre
  • La limitation du temps de mandat pour davantage de renouvellement
  • Une co-présidence femme/homme
  • Outil en ligne www.inclusicore.org lancé par LMA qui permet de faire un état des lieux et de lancer la réflexion !
  • Liste des ressources disponibles sur www.inclusicore.org qui permet de traiter de manière organisée ces problématiques et d’y apporter des réponses concrètes, quel que soit le niveau d’avancement de l’association sur ces questions !
  • Face au constat de l’usure du bénévolat dans certaines associations (vieillissement des bénévoles et difficultés à recruter), s’interroger sur ces problématiques peut être le moyen d’assurer l’ouverture de l’association à tous. Au final, en changeant de paradigme, ce qui semblait un défi devient un moyen d’assurer et développer l’association (grâce au développement